Morning crée des espaces de travail et tout ce qui va avec pour que chacun passe une bonne journée de travail. L’équipe est persuadée qu'elle a un rôle à jouer et des bonnes pratiques à partager avec son écosystème : engagement social, pratiques responsables au bureau, éco-conception des espaces. Parce que le bâtiment est le 2ème secteur émetteur de gaz à effet de serre en France, Morning s'applique à concevoir des espaces de travail éco-responsables.
🌄 Les prémices du projet B Corp
Il y a depuis toujours chez Morning un terreau éco responsable, organisé autour de petites éco-actions, qui vont dans le sens d’un impact environnemental et social positif. Les actions étaient réparties entre de nombreux projets et l’envie de structurer une vraie stratégie autour de ces enjeux est vite apparue. Clément, le CEO avait déjà en tête ces sujets de labellisation, notamment en discutant avec d’autres entreprises. C’est à ce moment que Margaux a proposé de prendre en main le sujet. Elle a réalisé un benchmark pour comparer les différents labels et certifications qui pourraient les intéresser. Ils se sont finalement tournés pour le label B Corp, qui montait en notoriété et avait cette dimension internationale et d’inclusion des parties prenantes qui a beaucoup plu.
“Il y a avait plein de petits projets très chouettes et réalisés avec beaucoup d’envie, comme le frigo solidaire, mais c’était un peu disparate.”
🛤️ Vers la soumission du BIA
Le remplissage du questionnaire s’est mis en place avec une ou deux personnes par section d’impact, donc entre 7 et 8 personnes en tout. Pour la section Collectivité, il y avait un responsable Achat et un RH ; pour la partie Collaborateurs, les deux directrices RH, pour l’Environnement, Margaux et une responsable d’espace, pour la partie Clients, un puis deux Morning Managers, qui ont réalisé beaucoup de questionnaires de satisfaction et avaient donc une bonne connaissance du sujet ; et enfin pour la partie Gouvernance, Margaux a travaillé en collaboration avec le Codir, ainsi qu’une consultante externe qui connaissait bien l’entreprise.
La plus grande difficulté rencontrée a été de mettre en place cette gestion de projet, en décidant qui intégrer et comment. Il fallait trouver l’équilibre entre la volonté d’embarquer toute l’entreprise car il s’agit de sujets qui les concernent tous ; et en même temps, impliquer tout le monde directement était impossible numériquement parlant.
En termes d’organisation, la cheffe de projet réunissait un petit comité pour avancer sur le remplissage du BIA tout en essayant de se réunir avec toute l’équipe projet au complet - une fois tous les deux mois - pour faire un état des lieux de l’avancement de chacun. Ils ont également pris deux après-midi pour réaliser des sessions de travail en commun afin de conserver la motivation. Ils ont utilisé le logiciel de gestion de projet Asana car c’est un outil que les collaborateurs connaissaient déjà et qu’il leur a permis de travailler en étroite collaboration. Cependant, ils ont parfois eu du mal à faire les allers-retours entre le BIA et Asana, car, le questionnaire étant à tiroir, les exports du BIA n’étaient pas toujours les mêmes. Pour l’audit, ils sont passés sur le logiciel Notion, accompagnés d’une consultante, ce qui permettait de communiquer en taguant les collaborateurs et en mettant des notes et commentaires.
Ils estiment le temps passé sur le remplissage du BIA et la mise en œuvre de nouvelles pratiques à environ une demie journée par semaine et par personne pendant 5-6 mois. Ils ont notamment pris le temps de produire tous les documents justificatifs avant de soumettre leur BIA.
“Un conseil : ouvrez le questionnaire. C’est gratuit et accessible donc créez un compte et allez voir les questions, balayez le questionnaire pour voir à quoi cela ressemble.”
⏩ Et maintenant ?
Morning a en tête son score actuel du 81.5 points, et espère progresser en mettant en place de meilleures pratiques. Ils ont identifié une grande marge de progression sur le pilier Environnement, et compte aussi anticiper les nouveaux standards pour chercher à s’améliorer encore plus, notamment en creusant les IBM (Impact Business Model), celui concernant les “Dons et mécénat” par exemple.
Ils veulent également utiliser le BIA comme une roadmap, et pas seulement comme un outil de mesure et pour la labellisation, mais vraiment identifier différents axes d’amélioration grâce à ce référentiel.
“C’est une roadmap qui fait partie intégrante de nos objectifs. On s’est tourné vers B Corp pour avoir un référentiel suffisamment large dans lequel tout fait sens avec une vision holistique.”
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